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Changement Social et Comportemental – Enseignements Tirés du ProgrammeMondial Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle, Renforcement de la Résilience

Qu’est-ce qui a fonctionné ? Qu’est-ce qui n’a pas marché ?

Une série de projets de sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique mais aussi en Asie mettent en œuvre des interventions nutritionnelles promouvant des comportements dont il est prouvé qu’ils protègent et améliorent la vie des gens, comme la consommation de régimes alimentaires variés, l’allaitement maternel exclusif ou le lavage des mains au savon.

Pour permettre aux gens d’adopter ces comportements, une variété d’activités et d’approches sociales et de changement de comportement sont utilisées. Pour consolider ces expériences, l’étude Changement Social et Comportemental – Enseignements Tirés du Programme Mondial Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle, Renforcement de la Résilience- Qu’est-ce qui a fonctionné ? Qu’est-ce qui n’a pas marché ? résume les principales leçons apprises en matière de conception, de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation des activités de changement social et comportemental. On y trouve des expériences du Burkina Faso, de l’Éthiopie, de l’Inde, du Malawi et de la Zambie.

 » La connaissance n’entraîne souvent pas de changement de comportement. », tel est l’un des principaux enseignements tirés de l’écart entre les connaissances et l’action. Accroître les connaissances, par exemple sur les bonnes pratiques de lavage des mains, ne suffit pas à faire naître automatiquement l’habitude de se laver les mains plus fréquemment avec du savon. « Nous devons comprendre les véritables raisons pour lesquelles certaines personnes pratiquent (ou non) un comportement et y remédier. »

 » Impliquez des personnes respectées au niveau local, par exemple les chefs de village, dans la promotion des comportements souhaités. Leur influence peut améliorer l’efficacité de votre travail. », est un autre conseil de l’étude. Les solutions conçues, acceptées et adaptées au contexte local sont également cruciales.

Le changement de comportement est un processus qui peut prendre un certain temps. En outre, il est important d’évaluer et d’adapter constamment les interventions. L’une des meilleures choses qu’un responsable de programme puisse faire est d’encourager l’ensemble du personnel à être continuellement « curieux » de savoir pourquoi certaines personnes adoptent ou non les comportements promus et à utiliser ces connaissances dans leur travail. »

L’étude sera utilisée pour renforcer l’impact des programmes de changement social et comportemental dans l’ensemble des projets de la GIZ, ainsi que pour mettre ces enseignements à la disposition d’autres partenaires et acteurs du développement travaillant à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Contact

Annekathrin Rosa (Programme sectoriel Politique agricole et sécurité alimentaire et nutritionnelle)
Susanne Schultz (Programme global Sécurité alimentaire et nutritionnelle, Renforcement de la Résilience)