Boîte à outils TIC pour les professionnels de l’agriculture contractuelle
Au Mozambique, les terres détenues par les producteurs pratiquant l’agriculture contractuelle sont souvent de petites superficies (environ 1 ha ou moins). En général, ces producteurs possèdent des compétences agricoles limitées et ont une faible connaissance des techniques agricoles modernes ou de la manière dont fonctionnent les chaines de valeur. Dès lors, pour produire en qualité et en quantité suffisantes par rapport aux attentes, l’agroentreprise faisant office de chef de file est souvent contrainte d’employer un grand nombre d’agents de vulgarisation pour former et encadrer les petits exploitants tout au long de l’année. D’où il découle que ce modèle d’agriculture contractuelle comporte des coûts de transaction élevés, ce qui réduit la compétitivité des entreprises concernées.
Les solutions modernes liées aux technologies de l’information et de la communication constituent un moyen de réduire les coûts de transaction, de manière à rendre l’agriculture contractuelle plus compétitive. Ainsi, celle-ci deviendra plus rentable aussi bien pour les petits exploitants que pour l’entreprise promotrice, et facilitera la participation d’un plus grand nombre de producteurs à ces contrats. Certes les avantages sont indéniables et l’utilisation des TIC dans l’agriculture est en plein essor, toutefois les meilleures pratiques liées aux TIC au service de l’agriculture contractuelle restent encore à développer.