Le Groupe de Travail Agribusiness se rend en Tunisie !
Rapport de la réunion annuelle du groupe de travail sur l’agrobusiness
Photo du groupe de travail de l’ABIVCD ⎮ © GIZ
Le groupe de travail Agribusiness, également connu sous le nom de groupe de travail ABIVCD, a organisé avec succès sa réunion annuelle sous le thème ‘Renforcer la résilience des chaînes de valeur africaines’ du 10 au 14 octobre 2022 à Tunis, et accueilli par le projet bilatéral Projet Economie Agricole Durable – PEAD , qui fait partie du programme agricole plus large ProAgri qui inclut également le Centre d’Innovation Verte (IAAA) et L’initiative pour la Protection et la Réhabilitation des Sols Dégradées (ProSol) Tunisie.
Carte avec tous les participants ⎮ © GIZ
Échanges techniques et approches innovantes
L’atelier visait à un échange technique sur les pratiques pilotées ainsi que sur les approches innovantes pour promouvoir la résilience économique et agroécologique dans les chaînes de valeur africaines. Les participants internes et externes, ont pu partager des informations allant des régimes d’assurance agricole à la promotion de l’agriculture carbonée comme source de revenus pour les organisations d’agriculteurs, en passant par les outils de renforcement de la durabilité et de la résilience, et l’amélioration des compétences entrepreneuriales pour les revenus de subsistance/salaires de subsistance.
Les participants ont également eu l’occasion de participer à deux visites sur le terrain pour approfondir leur connaissance du secteur agricole en Tunisie, l’une portant sur les services de conseil dans la chaîne de valeur du miel et l’autre sur la mécanisation menée par des organisations d’agriculteurs. En outre, les participants ont également eu l’occasion de visiter et de présenter une conférence sous le thème « Les défis majeurs pour la finance agricole’ à l’occasion du Salon International de l’Investissement Agricole et de la Technologie en Tunisie SIAT.
Rodrigue Rousselot, Philomene Mbosso, Lem Akongnwi Shu, Christian Tassy ⎮ © GIZ
Pendant toute la durée de l’atelier, les participants ont travaillé en petits groupes sur des mini-projets. Les mini-projets visaient à répondre à une question spécifique sur la résilience et à utiliser les sessions thématiques, la foire et l’excursion sur le terrain pour y répondre, et à améliorer la mise en réseau entre les projets en tant qu’engagement collaboratif.
ProSol / ICARDA ⎮ © GIZ
Adopter une approche de gamification
Dans l’ensemble, les participants ont pu capitaliser sur les expériences d’autres projets, pays et domaines thématiques sur lesquels différents participants travaillent. L’atelier a donné à chacun l’occasion d’échanger et de créer des réseaux avec des collègues en dehors de leur travail quotidien habituel et d’explorer non seulement de nouveaux sujets au sein de la GIZ mais aussi du secteur agricole tunisien. L’atelier n’a pas seulement créé un échange technique fort sur la résilience, mais aussi des réseaux solides entre collègues et externes qui iront au-delà de la réunion elle-même.
Pendant toute la durée de l’atelier, les participants ont travaillé en petits groupes sur des mini-projets. Les mini-projets visaient à répondre à une question spécifique sur la résilience et à utiliser les sessions thématiques, la foire et l’excursion sur le terrain pour y répondre, et à améliorer la mise en réseau entre les projets en tant qu’engagement collaboratif. 😊
Ce que les participants ont dit
« Un sujet très intéressant pour moi, que j’aimerais approfondir, est la résilience climatique. Lors d’une des excursions que nous avons faites, nous avons parlé de la conservation de l’eau et des sols. Je pense que c’est un excellent sujet parce qu’avec les changements dans le monde et le changement climatique, nous ne pouvons pas toujours dire : « Il pleut habituellement dans mon pays. » Ce n’est pas le cas dans d’autres pays. Donc c’est bien de prendre en compte le changement climatique et de le prendre en compte dans le mécanisme pour aussi augmenter la résilience financière. » — Henrine Kachule
Henrine Kachule, projet MIERA – Davantage de revenus et d’emplois dans les zones rurales, Malawi
© GIZ
« Pour ma part, je suis vraiment impressionnée par la qualité des échanges et des expériences partagées lors de cet événement. En tant que nouvelle venue à la GIZ, je trouve que ce type d’événement peut faciliter non seulement l’appropriation des approches de la GIZ mais aussi le retour d’expérience de différents projets et contextes. Côté apprentissage, j’ai beaucoup apprécié l’expérience de nos collègues du Kenya sur la microfinance, où ils ont créé un modèle de financement d’équipements avec des entreprises privées, que j’aimerais explorer et tester dans ma mission actuelle en Tunisie » — Kamel Ellefi